Te Deum de Charpentier : huit mesures d’éternité
Le monde entier connaît – bien souvent sans le savoir – au moins huit mesures de Marc-Antoine Charpentier : la fanfare d’introduction de son Te Deum…
Dumont et Charpentier ou l’art du Grand Motet à la française dans sa plus parfaite plénitude.
Caroline Weynants, Caroline Bardot, Perrine Devillers, Marie-Frédérique Girod | dessus
Marie Pouchelon | bas-dessus
David Tricou, Léo Vermot-Desroches | haute-contre
Antonin Rondepierre, Randol Rodriguez | taille
Ryan Veillet | taille
Etienne Bazola, René Ramos Premier | basse-taille
Nicolas Brooymans, Renaud Bres | basse
Sébastien Daucé | direction et orgue
Ensemble Correspondances
En complément de programme
Charpentier Ouverture pour quelque belle entreprise H. 540
Dumont Memorare O piissima Virgo Maria
Charpentier Symphonie du Kyrie de la Missa Assumpta est Maria H. 11
Dumont Super flumina Babylonis
Charpentier Messe pour les Trépassés H. 2, Ouverture pour le sacre d’un évêque H. 536
Compositeur et chanteur, Marc-Antoine Charpentier a laissé plus de 500 pièces, pour la grande majorité d’entre elles vocales. Ainsi Leçons des ténèbres, Te Deum, oratorios et pas moins de 235 motets constituent un corpus unique pour l’époque. Si Lully et Henry Dumont sont les grandes figures de la cour, Charpentier évoluera loin des fastes de Versailles et des sphères du pouvoir. Il n’en fut pas moins apprécié par Louis XIV et c’est à sa demande qu’il composa son plus célèbre Te Deum, le H146, très probablement pour célébrer la Victoire de Steinkerque de 1692. Cette puissante fresque dont le prélude s’ouvre aux rythmes martiaux des timbales et des trompettes symbolise à elle seule le Grand Siècle des arts de Louis XIV. Au-delà de ses huit premières mesures devenues en 1953 le symbole sonore de l’Eurovision, il est urgent aujourd’hui de redécouvrir d’autres pages non moins admirables de ce compositeur si représentatif de l’esprit à la française. Sébastien Daucé, grand connaisseur de ce corpus, saura nous y initier avec bonheur.
PRODUCTION Théâtre des Champs-Elysées
France Musique enregistre ce concert
Le monde entier connaît – bien souvent sans le savoir – au moins huit mesures de Marc-Antoine Charpentier : la fanfare d’introduction de son Te Deum…
Véritable « cabinet de curiosités », cette féerie baroque reconstitue l’une des fêtes mythiques de la cour de Louis XIV.
La méconnue Didon d’Henry Desmarest renaît grâce au Centre de musique baroque de Versailles et à Véronique Gens dans le rôle-titre.
Sans doute la déploration de la douleur la plus célèbre du répertoire baroque.