Lully, de Versailles aux Champs
Si Lully acquit la gloire à la cour versaillaise, c’est bien avenue Montaigne qu’il connut une renaissance flamboyante.
Après Alceste, la suite de l'exploration de l’Opéra Grand Siècle avec Atys, et là encore, une équipe des plus rompues à ce répertoire.
Mathias Vidal | Atys
Véronique Gens | Cybèle
Gwendoline Blondeel | Sangaride
Tassis Christoyannis | Célénus
Hasnaa Bennani | Doris
Virginie Thomas | Flore / Une Divinité de fontaine
Eléonore Pancrazi | Melpomène / Mélisse
David Witczak | Le Temps / Un Songe funeste / Le Fleuve Sangar
Adrien Fournaison | Idas / Phobétor
Antonin Rondepierre | Un Zéphyr / Morphée / Un Grand Dieu de fleuve
Carlos Porto | Le Sommeil / Un Grand Dieu de fleuve
Marine Lafdal-Franc | Iris / Une Divinité de fontaine
François-Olivier Jean | Phantase
Alexis Kossenko | direction
Les Ambassadeurs~La Grande Ecurie
Les Pages et Les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles | direction artistique Fabien Armengaud
Après Alceste le mois dernier, voici venu le temps d’Atys, l’autre grande œuvre fondatrice de Lully. Si Alceste connaît une fin heureuse, rien de tel pour Atys qui marque une première dans le genre de la tragédie lyrique avec une fin tragique. C’est un ouvrage que le Grand Louis appréciait beaucoup, en particulier la célèbre scène du sommeil du héros à l’acte III. Succès royal donc, mais aussi succès public à la différence d’Alceste, ce qui vaudra à l’ouvrage d’être surnommé « l’opéra du roi ». Quinault fut ici particulièrement inspiré pour son livret. Sur cette trame de l’amour contrarié, Lully a écrit une musique des plus séduisantes où alternent danses festives et lyrisme amoureux au travers d’airs, duos, trios, quatuors le tout ponctué par des chœurs de toute beauté. Difficile de résister à une telle page, d’une force irrésistible et d’une beauté de timbres et de couleurs éblouissante. Pour honorer ce chef-d’œuvre trop rare au concert, Alexis Kossenko a réuni à ses côtés une équipe rompue à ce répertoire et menée par le couple Véronique Gens – Mathias Vidal.
Coproduction et partenariat Théâtre des Champs-Elysées | Les Ambassadeurs~La Grande Ecurie | Atelier Lyrique de Tourcoing | Centre de musique baroque de Versailles | Opéra d’Avignon
A l’occasion de la production d'Atys, le CMBV fait reconstruire des copies de hautbois historiques français par les facteurs Henri Gohin, Thierry Bertrand, Olivier Clémence et Alberto Ponchio, avec le partenariat scientifique de l’IreMus et grâce au financement apporté par Monsieur Romain Durand, Grand mécène du CMBV - instruments Durand Milanolo
Partition réalisée par Nicolas Sceaux pour le Centre de musique baroque de Versailles sous la supervision de Thomas Leconte, Nathalie Berton-Blivet, Fabien Guilloux.
Si Lully acquit la gloire à la cour versaillaise, c’est bien avenue Montaigne qu’il connut une renaissance flamboyante.
Si le livret de la création d'Atys en 1676 est la clé de voûte du travail scientifique et artistique mené pour restituer cette pièce, l'examen détaillé de ce document oblige à reconsidérer certaines pratiques musicales admises, notamment la place des hautbois.