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Wiener Philharmoniker

Andris Nelsons | direction 

Andris Nelsons à la croisée de la tradition viennoise et de la modernité russe.

Andris Nelsons
Andris Nelsons © Marco Borggreve

Gubaidulina Märchen-poem
Chostakovitch Symphonie n° 9 op. 70
Dvořák Symphonie n° 6 op. 60 

Dernier concert symphonique de la saison où se croisent la tradition musicale des Wiener Philharmoniker et l’indéniable vent de modernité insufflé par le chef Andris Nelsons. On en avait eu démonstration lors de l’intégrale des symphonies de Beethoven présentée en tournée et ici-même il y a peu. Les voici de nouveau réunis pour un programme des plus intéressants et inédit pour les Viennois à Paris. En première partie, le chef a choisi de faire dialoguer deux grandes personnalités de l’histoire de la musique russe moderne avec successivement un bref mais bien joli conte de fées de Sofia Gubaidulina qui date de 1971 et la symphonie n° 9 de Chostakovitch, l’une des plus courtes du musicien. Elle devait être une célébration des forces russes à la libération de l’Europe à l’été 1945, elle participera en fait pour beaucoup à la mise au ban de son auteur par Staline. En seconde partie, la sixième symphonie de Dvořák, souhaitée et destinée par le grand chef Hans Richter justement pour les forces des Wiener mais finalement créée à Prague en 1881. Juste retour aux sources. L’engagement physique du géant letton, son sens du détail et de la transparence, sa capacité à faire naître de chaque pupitre un volume sonore comme peu laissent augurer d’une magnifique conclusion de la saison symphonique.

PRODUCTION Théâtre des Champs-Elysées

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