Thomas Hengelbrock | direction Damiano Michieletto | mise en scène Paolo Fantin | scénographie Agostino Cavalca | costumes Alessandro Carletti | lumières rocafilm | vidéo Chiara Vecchi | chorégraphie
Marina Viotti | Angelina Levy Sekgapane | Don Ramiro Edward Nelson | Dandini Peter Kálmán | Don Magnifico Alice Rossi | Clorinda Justyna Ołów | Tisbe Alexandros Stavrakakis | Alidoro
La popularité de La Cenerentola, créée à Rome en 1817, rivalisa pendant une bonne partie du XIXe siècle avec celle du Barbier. Le merveilleux qui faisait le charme de la Cendrillon de Perrault a disparu de l’opéra : plus de carrosse magique se changeant en citrouille, plus de marraine qui règle toutes les difficultés d’un coup de baguette magique et surtout plus de pantoufle de vair – cette chaussure à la fourrure délicate qui par son nom, déjà, nourrissait de féeriques ambiguïtés. L’opéra est tout entier porté par la confusion – des opinions, des genres et des sentiments. Musicalement, celle-ci prend successivement plusieurs visages d’une incroyable diversité gorgée d’allégresse. Rossini mettait un point d’honneur à ce que la morale ne puisse se passer de la bonne humeur. Pari hautement réussi avec cette œuvre tout aussi tendre que pétillante. Cette production sera l’occasion de retrouver Thomas Hengelbrock au pupitre, Marina Viotti, récente Périchole et qui tiendra là aussi le rôle-titre, et de découvrir la vision scénique de Damiano Michieletto de ce dramma giocoso où la bonté, surtout quand elle triomphe, est le meilleur remède à la méchanceté.
Coproduction Théâtre des Champs-Elysées | Semperoper Dresden
Avec le soutien d’Aline Foriel-Destezet, Grand Mécène de la saison artistique du Théâtre des Champs-Elysées Laurent-Perrier, mécène de l’opéra La Cenerentola est heureux de soutenir la création artistique au Théâtre des Champs-Elysées
On connaît tous l’histoire, souvent grâce au film de Walt Disney sorti en 1950, de cette jeune fille esclave de sa belle-famille qui devient princesse grâce à quelques tours de passe-passe…