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Passion selon Saint Jean

Johannes-Passion
Jean-Sébastien Bach

La première des grandes pages que Bach composa pour Leipzig et l’un des sommets de son catalogue choral.

Mark Padmore
Mark Padmore © Marco Borggreve

Mary Bevan  | soprano
Paula Murrihy | mezzo-soprano
Laurence Kilsby | ténor
Raoul Steffani | basse

Mark Padmore | direction et ténor (L’Evangéliste)
Orchestra of the Age of Enlightenment
Choir of the Enlightenment 

Concert chanté en allemand, surtitré en français et en anglais

En fin de programme
Jacob Handl  Ecce quomodo moritur

La mise en musique des derniers jours de la vie du Christ est une tradition qui débute au début de la chrétienté. Les premières sources manuscrites remontent au IXe siècle. Le genre évolue peu jusqu’au XIVe siècle avec principalement l’introduction progressive de la différenciation des rôles (le narrateur, le Christ...). Ce sera au travers de la réforme luthérienne au début du XVIe siècle qu’il gagne ses lettres de noblesse, à la fois en imposant que le texte soit chanté, non plus en latin, mais en allemand afin d’être compréhensible par tous, et surtout, sous l’influence de l’opéra italien, en développant une forme polyphonique beaucoup plus riche faisant désormais alterner récitatifs, airs et grandes pages chorales. La Passion selon Saint Jean, composée en 1723-24 pour Leipzig fut la première œuvre de vaste dimension écrite pour cette ville où Bach s’était installé depuis peu et pour laquelle il écrira une bonne moitié de ses cantates ainsi que l’Oratorio de Noël. Aujourd’hui encore, cette page majestueuse, qui frappe par la beauté des airs confiés aux solistes et par l’intensité de ses parties chorales, est considérée comme l’un des sommets du corpus du compositeur.

PRODUCTION Théâtre des Champs-Elysées