Bob Wilson, un classique résolument moderne
Rien ne prédisposait l’américain, né en 1941 au Texas, à devenir l’un des plus brillants « décloisonneur » de la scène moderne.
Le célèbre oratorio de Haendel revisité par Mozart et l’icône du théâtre expérimental, Robert Wilson. Une version rare à (re)découvrir sous la baguette de Marc Minkowski.
INFORMATION
Afin de vous assurer un placement le plus adapté aux circonstances exceptionnelles que nous traversons, la réservation en ligne est momentanément suspendue pour ces 3 représentations. Nous nous tenons à votre disposition pour traiter vos demandes de places par téléphone au 01 49 52 50 50 et aux caisses du Théâtre.
Marc Minkowski | direction
Robert Wilson | mise en scène, scénographie, lumières
Carlos Soto | costumes
Nicola Panzer | co-mise en scène
Stephanie Engeln | co-scénographie
John Torres | co-lumières
Tomasz Jeziorski | vidéo
Manuela Halligan | création maquillage et coiffure
Konrad Kuhn | dramaturgie
Elena Tsallagova | soprano
Helena Rasker | contralto
Stanislas de Barbeyrac | ténor
José Coca Loza | basse
Alexis Fousekis | danseur
Max Harris | comédien
Léopoldine Richards | figurante
Les Musiciens du Louvre
Philharmonia Chor Wien | direction Walter Zeh
Oratorio chanté en allemand, surtitré en français et en anglais
La version mozartienne du plus célèbre des oratorios de Haendel est le fruit d’une commande du baron Gottfried va Swieten. Aristocrate et généreux mécène, il avait initié le jeune Mozart aux œuvres de Bach et Haendel en lui ouvrant sa bibliothèque de partitions qu’il avait collectées lors de ses nombreux voyages. Mozart adapta le livret en allemand et réorchestra un peu plus de la moitié de la partition originelle en y ajoutant principalement des parties supplémentaires pour les vents, tenant ainsi compte des goûts musicaux alors en vogue à Vienne. « Il a ajouté de petits éclairages, comme si Van Gogh repeignait la Mona Lisa, comme un peintre qui ajoute ses couleurs avec des harmonies différentes. C'est un changement d’univers, mais cela reste néanmoins Le Messie de Haendel », précise Marc Minkowski. Quant à la vision de l’œuvre par le metteur en scène américain Robert Wilson, il explique « Pour moi, Der Messias n'est pas uniquement une œuvre religieuse, mais plutôt une sorte de voyage spirituel ». Un voyage où texte et musique sont tout aussi importants pour lui que l’espace, la lumière, les corps, les mouvements et ce n’est que dans l’interaction de tous ces éléments que s’épanouissent la force et la beauté de l’effet esthétique et émotionnel, si typique de l’américain. « Que puis-je faire pour donner de l'espace à la musique ? Quand je ferme les yeux, j'écoute avec une plus grande attention ; d'où cette question : suis-je capable de créer quelque chose sur scène qui avec les yeux ouverts, m'aide à mieux écouter la musique ? »
PRODUCTION de la Fondation Mozarteum de Salzbourg, en coproduction avec le Festival de Salzbourg, le Théâtre des Champs-Elysées et le Grand Théâtre de Genève
En partenariat avec France Inter
En partenariat avec France Télévisions
Rien ne prédisposait l’américain, né en 1941 au Texas, à devenir l’un des plus brillants « décloisonneur » de la scène moderne.
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