La Belle Hélène

Dès le soir de sa création le 17 décembre 1864 au Théâtre des Variétés, La Belle Hélène rencontra un succès qui ne s’est jamais démenti depuis. Il faut dire que l’histoire du jeune berger, Pâris, qui a reçu de Vénus la possibilité d’être aimé de la plus belle femme du monde et qui ainsi provoque l’émoi général de la gente féminine est irrésistible, tant le désopilant récit parodique des librettistes Halévy et Meilhac est talentueux et la richesse de l’invention musicale d’Offenbach à son apogée. La réussite de l’ouvrage ne se résume ni à la verve bouffonne ni au pastiche du grand opéra à la Meyerbeer, mais bien à sa richesse mélodique, à cet équilibre musical entre distanciation et émotion, dérision et sensualité, qui sont autant de qualités qui font de La Belle Hélène un pur moment de plaisir, à consommer sans modération.

Pour rendre hommage à l’impertinence d’Offenbach, le metteur en scène Lionel Rougerie a choisi de réécrire partiellement le livret, faisant notamment intervenir Vénus, la savoureuse mais dangereuse déesse de l’amour et des plaisirs.

COPRODUCTION Théâtre des Champs-Elysées / Les Grandes Voix