Vadim Repin | violon
Andreï Korobeinikov | piano 

« Après avoir épuisé toutes les difficultés, c’est la simplicité qui doit ressortir avec tout son charme ».  Ce constat de Chopin pourrait définir le jeu de Vadim Repin, tant l’intériorité ne manque jamais d’émotion. Pour ce premier rendez-vous, il a choisi quatre pièces qui offrent diverses illustrations de sa palette. La sonate n°1 de l’opus 11 d’Hindemith date des années de guerre. Organisée en deux mouvements, elle concilie invention mélodique du premier mouvement (les effets de fanfare) au caractère plus solennel qui nimbe lui tout le second mouvement. Même dualité avec celle de Prokofiev où la virtuosité instrumentale s’allie là à un sentiment de passion contenue. En seconde partie de soirée, retour à la forme classique de la sonate en trois mouvements, tout d’abord avec Ravel, qui n’en oublie pas pour autant le jazz américain que George Gershwin lui a fait découvrir dans les night-club lors de son séjour américain (le deuxième mouvement justement intitulé Blues) et les paysages nordiques de Grieg où s’imbriquent intimement intensité dramatique et douce mélancolie.

PRODUCTION Productions Internationales Albert Sarfati