Orchestre de chambre de Paris
Douglas Boyd direction
Jean-Guihen Queyras violoncelle
Le violoncelle de Jean-Guihen Queyras entre le romantisme de Saint-Saëns et la modernité de Boulez.
Saint-Saëns Concerto pour violoncelle n° 2
Boulez Messagesquisse, pour violoncelle solo et six violoncelles sur le nom de Paul Sacher
Schubert Symphonie n° 9 D. 944
Après avoir conquis la critique comme le public avec les Suites pour violoncelle de Bach, Jean-Guihen Queyras remonte, le temps d’un concert, le fil de son éblouissante et éclectique carrière. D’abord avec l’une des pages de la littérature romantique, le concerto de Saint-Saëns. « Le jouer est un peu un retour vers l’enfance, car je l’ai appris quand j’avais environ douze ans », s’amuse-t-il. Autre étape fondatrice, à laquelle l’ancien soliste de l’Ensemble Intercontemporain revient ici, Messagesquisse de Pierre Boulez. « Dire que ma rencontre avec lui, à vingt-trois ans, a été centrale dans ma vie de musicien est un euphémisme. Son écriture est d’une exigence indicible. Il m’avait fallu de nombreux mois de travail quotidien pour apprendre ce chef-d’œuvre en vue de l’enregistrement gravé sous sa direction. »
Production Orchestre de chambre de Paris