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Roberto Devereux

Gaetano Donizetti

L’opéra de toutes les passions pour l’ambitieuse Reine Elisabetta et Roberto, archétype du héros romantique. Un terrain de jeu dramatique traité avec magnificence par David McVicar.

Photo Roberto Devereux
Roberto Devereux © Vincent Pontet
Roberto Devereux © Vincent Pontet
Roberto Devereux © Vincent Pontet
Roberto Devereux © Vincent Pontet
Roberto Devereux © Vincent Pontet

Roberto Abbado direction
David McVicar mise en scène et scénographie
Leah Hausman chorégraphie et reprise de la mise en scène
Moritz Junge costumes
Paule Constable lumières

Maria Agresta Elisabetta
Gabriele Viviani Lord Duc de Nottingham
Karine Deshayes Sara
Francesco Demuro Roberto Devereux
Pierre-Antoine Chaumien Lord Cecil
Anas Séguin Sir Gualtiero Raleigh

Orchestre National de France
Chœur de Radio France direction Alessandro di Stefano

Opéra chanté en italien, surtitré en français et en anglais
Durée de l’ouvrage 2h10 environ 

L’on sait le goût de Donizetti pour l’histoire anglaise qu’il illustra par ce que l’on nomme traditionnellement sa trilogie Tudor (Anna Bolena, Maria Stuarda et Roberto Devereux). En dépit des libertés prises vis-à-vis de la vérité historique, la reine Elisabetta bénéficie dans Devereux, le dernier épisode de cette trilogie, d’un traitement dramatique et vocal à la hauteur de son impressionnante stature. Ici, elle n’est plus celle qui subit comme dans Stuarda mais au contraire s’impose sur tous les fronts. Face à elle, Roberto oscille entre virilité et vulnérabilité. L’enjeu dramatique tout autant que musical - et la réussite de l’ouvrage – trouve son acmé dans cet impressionnant face à face. Par son écriture orchestrale et vocale et la clarté de son livret, Roberto Devereux est l’un des plus passionnants ouvrages parmi les quelques soixante-dix surgis sous la plume de Donizetti.

Pour servir ce bijou du bel canto trop rare sur les scènes, la « reine » Maria Agresta, ici dans le rôle-titre, sera sans nul doute à la hauteur du personnage, de même pour Francesco Demuro en Roberto, secondés par les épatants Karine Deshayes et Gabriele Viviani. Roberto Abbado fera à cette occasion ses débuts en fosse avenue Montaigne au pupitre de l’Orchestre National de France. Enfin David McVicar, qui a mis en scène les trois ouvrages de la trilogie Tudor pour le Metropolitan, a imaginé pour l’opus Devereux une scénographie unique d’une grande beauté que les spectateurs new-yorkais ont pu acclamer au printemps 2016.

Coproduction Metropolitan Opera / Théâtre des Champs-Elysées
En partenariat avec france.tv
France Musique diffuse cet opéra le 18 avril à 20h

La vraie histoire de Roberto Devereux

Troisième et ultime opéra des Reines de Donizetti, Roberto Devereux se penche sur les dernières années de la reine vierge.