Le Couronnement de Poppée
L’Incoronazione di Poppea
Claudio Monteverdi
REPRESENTATIONS ANNULEES
Christophe Rousset direction
Stephen Langridge mise en scène
Alison Chitty scénographie et costumes
Philippe Giraudeau chorégraphie
Fabrice Kebour lumières
Anne-Catherine Gillet Poppée
Marie-Nicole Lemieux Néron
Alice Coote Octavie
Chantal Santon-Jeffery Fortune
Delphine Galou Othon
Mathias Vidal Arnalta
Emilie Renard Amour
Jean Teitgen Sénèque
Judith van Wanroij Drusilla
Robert Getchell La nourrice / Premier familier de Sénèque
Catherine Trottmann Virtù / Damigella / Pallade
Lucia Martin Carton Valetto
Philippe Estèphe Mercure / Un licteur / Premier consul
Manuel Nunez-Camelino Liberto / Deuxième soldat / Un tribun
Emiliano Gonzalez Toro Premier soldat / Lucain / Deuxième familier de Sénèque / Un tribun
Thibault De Damas Troisième familier de Sénèque / Deuxième consul
Les Talens Lyriques
Opéra chanté en italien, surtitré en français et en anglais
Durée de l’ouvrage 2h45 environ
Le Couronnement de Poppée est sans doute le premier opéra écrit sur un sujet historique. Néanmoins, la matière politique y occupe finalement un rôle secondaire et l’ouvrage se veut essentiellement une peinture de l’amour, un amour d’autant plus sublime et plus pur qu’il rapproche des êtres éclatants de noirceur et d’infamie, telles que les Chroniques de Tacite nous en ont fait le récit.
Si l’ultime opéra du maître de Crémone symbolise la naissance de l’opéra moderne en inventant une nouvelle théâtralité, il innove également par ses audaces rythmiques, harmoniques et vocales, toutes mises au service de l’efficacité dramatique. La primauté est accordée au chant avec le choix d’un orchestre réduit où l’expression des passions atteint un réalisme saisissant grâce à cette lumineuse nudité des voix.
Vingt-cinq ans après l’avoir abordé à la scène, Christophe Rousset retrouve le chef d’œuvre de Monteverdi avec une distribution de haute volée menée par le couple Anne-Catherine Gillet (Poppée) et Marie-Nicole Lemieux (Néron). On frémit d’avance à l’idée de leur « pur ti miro » final… Ce bijou raffiné aux multiples facettes sera mis en scène par Stephen Langridge, qui a déjà signé ici-même une élégante Theodora il y a quelques saisons et, qui outre ses fonctions à l’Opéra de Göteborg, a pris récemment la direction artistique du Festival de Glyndebourne.
Mercredi 3 juin 2020 18h30
Rencontre avec l’équipe artistique / Entrée libre - Inscription obligatoire ICI
NOUVELLE PRODUCTION
Coproduction Théâtre des Champs-Elysées / Théâtre du Capitole
En partenariat avec france.tv