Portrait de ville : le Nantes de Véronique Gens
Native d’Orléans, la soprano française habite aujourd’hui à Nantes, sauf lorsque sa carrière de soprano l’emmène dans les grandes maisons d’opéra européennes…
Trois maîtres de l’écriture sacrée baroque pour une même déploration. Trois sommets d’émotion.
Véronique Gens soprano
Marie-Nicole Lemieux contralto
Thibault Noally direction et violon
Les Accents
En première partie de programme
A. Scarlatti Salve Regina
Vivaldi Concerto pour violon RV. 275
Stabat Mater RV. 621
Durée du concert
1ère partie : 45mn environ - Entracte : 20mn - 2e partie : 45mn environ
L’union de deux « grandes » voix pour cette soirée proposant une mise en perspective de deux pages baroques composées sur le même récit de la douleur de Marie au pied de la croix où son fils a été sacrifié. Honorant une commande de la confrérie des Chevaliers de la Vierge des douleurs, celui d’Alessandro Scarlatti date de 1724 et illustre la tradition vocale et musicale napolitaine dont le musicien est l’un des plus brillants représentants. Si celui de Pergolèse, écrit douze ans plus tard, est bien authentique, contrairement à la multitude d’œuvres apocryphes qui furent attribuées à Pergolèse après sa mort, on connaît bien peu de détails sur sa genèse. Cette page poignante d’un musicien disparu tragiquement à vingt-six ans donna lieu à une légende comparable à celle du Requiem de Mozart. La tradition voudrait que le compositeur l’ait achevée sur son lit de mort. La réalité semble être moins « romanesque ». La célébrité de cette page, abondamment éditée et exécutée au XVIIIe siècle contribua pour beaucoup à la gloire posthume de son auteur.
Production Les Grandes Voix
Native d’Orléans, la soprano française habite aujourd’hui à Nantes, sauf lorsque sa carrière de soprano l’emmène dans les grandes maisons d’opéra européennes…
Quatre Stabat Mater sont à entendre au Théâtre la saison prochaine, c’est l’occasion de faire un petit tour d’horizon d’une œuvre aux multiples adaptations.