

Grande réussite dansée par le Ballet de l'Opéra national du Capitole de Toulouse, Toulouse-Lautrec raconte la vie et les grandes figures qui ont marqué la carrière du peintre. De sa mère, la comtesse Adèle, à Yvette Guilbert, Jane Avril et Suzanne Valadon, les tableaux du spectacle reprennent le fil biographique dans le Paris montmartrois de 1890.
La comtesse Adèle : la mère de Toulouse-Lautrec, son soutien financier et moral indéfectible tout au long de sa vie. Atteint d'une dyspasie osseuse à l'âge de 8 ans, c'est grâce à sa mère que Toulouse-Lautrec peut subvenir à ses besoins, vivre et peindre à Paris.
La figure de la clownesse danseuse Cha-U-Kao, à la grande collerette jaune, passionne Lautrec. Il la sculpte et la modèle, fasciné par ses contorsions acrobatiques.
La danseuse cancan La Goulue est une autre figure emblématique du Monmartre des années 1890. Elle passe commande à Toulouse-Lautrec de panneaux décoratifs pour orner sa baraque de danseuse orientale.
La peintre Suzanne Valadon est modèle et maîtresse de Toulouse-Lautrec à la fin des années 1880. Ensemble, ils forment un curieux couple, puisque chacun vit alors de son côté, dans le même immeuble... Leur rupture se traduira par la chute d'Henri et l'ascension de Suzanne. L'un meurt d'ailleurs à 37 ans et l'autre à 73.
L'une des danseuses du French cancan les plus célèbres, Jane Avril est une égérie et une confidente de Toulouse-Lautrec. Elle restera l'amie de Toulouse-Lautrec jusqu'à sa mort, et le peintre la dessinera à de très nombreuses reprises.