Calendrier

Le portrait de Muriel Peyrard

Brochure de saison, programmes de salle, livrets de voyage, formulaires d’adhésion, flyers, coupons de champagne (!), Muriel Peyrard élabore la totalité des supports papier du Théâtre des Champs-Elysées, y compris ceux du Cercle des Mécènes.

Quel est votre fonction actuelle au sein du Théâtre ?

Mon titre officiel est « secrétaire de rédaction », ce qui est un emprunt quelque peu acrobatique au domaine de la presse, où les « SR », maillons incontournables de la chaîne de production éditoriale, affinent, vérifient, corrigent et mettent en scène l’information.

Je m’occupe principalement de tous les supports « papier » édités par le Théâtre : en premier lieu la brochure de saison bien sûr, mais aussi les programmes d’opéra, les affiches et tous les flyers, cartons, brochures, invitations, cartes postales, marque-pages dont on peut avoir besoin au fil de la saison !

Côté numérique, je façonne aussi tous les programmes de salle des productions du théâtre, j’écris des articles de blog et je participe aux podcasts.

Je veille également à enrichir à la fin de chaque saison le site archives du Théâtre, qui regorge de trésors…


Depuis combien de temps travaillez-vous au Théâtre des Champs-Elysées et pourquoi avoir choisi d’y travailler ?

Je travaille au Théâtre depuis… 24 ans, ce qui me paraît à moi-même à peine croyable ! Quand l’opportunité d’y travailler s’est présentée, je n’ai pas hésité une minute, car je suis passionnée de musique et la perspective de pouvoir en profiter tous les jours m’a immédiatement enthousiasmée.

 

Ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

J’aime travailler ce matériau éminemment vivant qu’est la musique. L’expliquer, la disséquer, la faire connaître sont des tâches passionnantes. J’aime en découvrir davantage tous les jours, prendre des chemins de traverse, me laisser surprendre, m’égarer un peu parfois. Une grande partie de mon travail consiste à traduire, écrire, relire, rassembler, mettre en forme, élaguer, ajuster, illustrer : j’affectionne ce côté « couteau suisse » de mes fonctions.

Ce que j’aime aussi bien sûr, c’est avoir la possibilité de descendre écouter ce qui se passe dans la salle à tout moment, croiser des artistes « au naturel », entendre des vocalises, un bout de répétition…

 

Avec qui travaillez-vous au quotidien ?

Outre mes collègues du service Editions et Multimedia bien sûr, je suis en relation avec le Service des Relations avec le Public (RP pour les intimes !), le Service Production et la ruche du Service Mécénat, toujours en train de préparer un événement, une rencontre, un cocktail, un voyage !

A l’extérieur du Théâtre, j’échange avec mes homologues d’autres salles, des agents artistiques, les artistes et… nos imprimeurs !

 

Quel est le premier morceau de musique que vous vous souvenez avoir entendu dans votre vie ?

Je n’ai pas de souvenir très précis, mais je viens d’une famille de mélomanes dans laquelle la musique occupait une très grande place (il se peut même que la maison ait ressemblé à une auberge espagnole pour musiciens désargentés !). Un morceau pourtant a bercé mon enfance : mon père était un très bon guitariste classique amateur, et il jouait souvent Recuerdos de la Alhambra (Souvenirs de l’Alhambra) de Francisco Tarrega. Aujourd’hui qu’il n’est plus là, je ne peux entendre ce morceau sans être submergée par l’émotion.

 

Une rencontre qui vous a particulièrement marquée au Théâtre des Champs-Elysées ?

Il y a quelques années, à l’issue d’un récital du contre-ténor Andreas Scholl (que je vénère), j’ai pris mon courage à deux mains et je suis allée lui faire dédicacer un disque après le concert… La simplicité de l’échange et sa gentillesse m’ont marquée.

 

Une production de la saison 2024/2025 que vous avez hâte d’écouter ?

« Baroqueuse » dans l’âme, il me tarde de voir Semele sous la direction d’Emmanuelle Haïm… mais j’ai aussi très envie de revoir Dialogues des Carmélites, dont la mise en scène extraordinaire m’a laissé une forte impression à sa création.

 

Pour vous, le Cercle des Mécènes c’est…

Des mélomanes qui ont choisi de contribuer au développement et à la diffusion de la musique et de l’art en général… qui en ont un besoin vital !