En coulisses avec… Alexandra Dovgan
A seulement 12 ans, Alexandra Dovgan est devenue la coqueluche du public… mais aussi des pianistes comme Denis Matsuev ou Grigory Sokolov. En novembre 2019, elle donnait son premier récital narisien sur la scène du Théâtre des Champs-Elysées, l’occasion pour nous de lui poser quelques questions, avant de la retrouver sur scène le 6 mars 2022.
De tous les enfants prodiges que produit l’école du piano russe, Alexandra Dovgan se distingue par une maturité musicale et une capacité de concentration hors normes. “Je ne suis nerveuse qu’avant le concert : dès que je suis sur scène, je me concentre sur la musique“, avoue-t-elle. Et cette capacité d’éprouver ce que Stanislavsky appelait une “solitude publique” – de rester soi-même, concentrée, face à des centaines de gens – semble être un vrai don.
Elève à l’Ecole centrale de musique de Moscou, Alexandra aime l’allemand, les maths et le sport, et adore le ballet (elle fait même des pointes chez elle). Ses deux parents sont pianistes, et c’est déjà vers 3 ou 4 ans qu’elle s’approche pour la première fois du vieux piano à queue de la maison. A 7 ans, elle gagne déjà son premier concours (le Villahermosa Internet Competition), puis huit autres. Le public la découvre lors de ces concerts souvent télévisés en Russie, puis lors de ses concerts avec Denis Matsuev ou encore Valery Gergiev.
Pour ce qui est du répertoire, elle chéri les compositeurs romantiques, notamment Rachmaninov, et étend son répertoire d’année en année, choisissant soigneusement chaque œuvre avec sa professeur Mira Marchenko. Après des débuts au TCE dans Beethoven, Rachmaninov et Mendelssohn, c’est avec Bach, Schumann et Chopin qu’elle reviendra dans la série des Concerts du Dimanche Matin le 31 janvier 2020.