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Il Barbiere di Siviglia, Rossini

mise en scène de Laurent Pelly

La scénographie

« La musique domine le théâtre chez Rossini […]. Comme la musique commande l’œuvre, je me suis dit qu’il ne fallait pas aller contre, et jouer justement cette carte. Mettre en scène concrètement la musique m’est
brusquement apparu comme une gageure passionnante.
» Laurent Pelly

On quitte la réalité de Séville pour un univers de rêve. Sur des feuilles géantes de papier à musique, les personnages évoluent les personnages telles des notes sorties de l’imaginaire de Rossini. La jeune Rosina est retenue prisonnière par son tuteur, Don Bartolo, dans l’une de ces partitions vierges, où les lignes de portées dépourvues de notes figurent autant de barreaux infranchissables.

Les personnages vêtus de noirs évoquent des notes de musique tout comme les feuilles mortes, noires également, qui tombent sur la scène pendant l’orage.

L’intention dramaturgique de Laurent Pelly

 

Dans la presse

C’est plastiquement beau et théâtralement habile, s’appuyant sur une direction d’acteurs vivante, très axée sur le mouvement, une bonne maîtrise de l’espace et un sens consommé du burlesque, sans basculer dans le mauvais goût. Un bon signe: vu deux fois, le spectacle ne nous a pas inspiré de lassitude.

Pour son Barbier, [Laurent Pelly] a peaufiné un travail d’orfèvre rétablissant l’équilibre entre la farce de la commedia dell’arte et le respect du livret de Beaumarchais qui possède des accents douloureux.

Eblouissant et virtuose. (…) Un metteur en scène et son équipe ovationnés à la fin d’une représentation d’opéra, voilà qui est de plus en plus rare par les temps qui courent. (…) Laurent Pelly a relevé le défi avec panache en créant un spectacle à la fois original et intelligent.

L’un des mérites de la production est d’offrir un Barbier neuf à l’œil et scénographiquement amusant, Laurent Pelly signant des décors à la ligne directrice simple, judicieuse et créative (…) et d’effets (…) souvent poétiques.

Une idée pleine de sens, donc, et joliment réalisée (belle scénographie de Cléo Laigret).

Documentation disponible

(c) photos : Vincent Pontet

Images du spectacle

Acte I. Scènes 1-4 (Fiorello, le Comte, chœur; cavatine de Figaro; Bartolo)
Acte I. Scènes 1-4 (Fiorello, le Comte, chœur; cavatine de Figaro; Bartolo)
Acte I Scène 5. La cavatine de Rosine
Acte I Scène 7. Bartolo et Rosina, puis Berta et Ambrogio
Acte I Scène 8 (Bartolo, puis Don Basilio. L’air de la calomnie)
Acte I. Scène 9 (Figaro, Rosine. « Dunque io son la fortunata »)
Acte I. Scène 10: Rosina, Bartolo. « A un dottor della mia sorte »
Acte I. Finale (Le Comte déguisé en soldat, Bartolo, puis tutti et chœur)
Acte I. Finale (Le Comte déguisé en soldat, Bartolo, puis tutti et chœur)
Acte I. Finale (Le Comte déguisé en soldat, Bartolo, puis tutti et chœur)
Acte II. Scène 1 : Bartolo, le Comte déguisé en maître de musique, Ambrogio
Acte II. Scène 3 : la leçon de musique (Rosina, le Comte, Bartolo)
Acte II. Scène 3 : la leçon de musique (Rosina, le Comte, Bartolo)
Acte II. Scène 6 : l’air de Berta
Acte II. Scène 7 (Bartolo, Don Basilio)
Acte II. Scène 8 et finale. L’orage.
Acte II. Scène 8 et finale. L’orage.
Acte II. Scène 8 et finale. L’orage.

Fiche technique

Date de la création
Equipe artistique
Soliste, choeur, figuration

Le 5 décembre 2017 au Théâtre des Champs-Elysées

Coproduction Théâtre des Champs-Elysées / Opéra National de Bordeaux / Opéra de Marseille / Théâtres de la Ville de Luxembourg / Stadtheater Klagenfurt / Opéra de Tours

  • Laurent Pelly, mise en scène, scénographie et costumes
  • Cléo Laigret, scénographe associé
  • Jean-Jacques Delmotte, costumier associé
  • Joël Adam, lumières

Solistes:

Figaro, baryton
Il Conte Almaviva, ténor
Rosina, mezzo-soprano
Bartolo, baryton-basse
Don Basilio, basse
Berta, mezzo-soprano
Fiorello, baryton
Ambrogio, ténor

Chœur hommes

20 personnes (incluant les rôles du notaire et de l’officier)