David Fray | piano
David Fray invite aux délices et mystères de l’art de la transcription.
Autour de la transcription de Bach à Wagner
Bach Sonate pour orgue, BWV 528 n° 2 - « Andante » (Transcription August Stradal)
Couperin Les Barricades mystérieuses
Bach Ouverture Cantate BWV 29 « Wir danken dir, Gott, wir danken dir » (Transcription Wilhelm Kempff), 4e Suite française, BWV 815 – « Allemande »
Sonate pour violon en la mineur BWV 1003 - « Andante »
Capriccio sur le départ d’un frère BWV 992 - « Adagio »
Royer L’Aimable
Haendel Menuet en sol mineur HWV 434 (Transcription Wilhelm Kempff), Vertigo
Rameau Rappel des Oiseaux
Bach / Vivaldi Sicilienne BWV 596
Bach / Busoni « Nun komm, der Heiden Heiland » BWV 659, « Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ » BWV 639
Scarlatti 3 Sonates K 1, K 466, K 87
Bach / Feinberg Extrait de la Sonate pour orgue BWV 529 « Largo »
Bach Pastorale BWV 590, Suite BWV 823 – « Sarabande »
Wagner Tristan et Isolde, Prélude (arrangement pour piano de Hans von Bülow), Isoldens Liebestod (arrangement pour piano de Franz Liszt), Sonate pour l’album de Mme M.W. (Mathilde Wesendonck), WWV 85
Il y a quelques années, le musicologue Gérard Condé dans un passionnant article sur la transcription la décrivait comme telle : « L’étendue et la variété des possibilités du piano, la vogue qu’il connut auprès des mélomanes, en firent l’instrument idéal de la transcription. Liszt, soucieux de lui faire rendre des sonorités inouïes, lui donna en pâture l’orchestre de la Symphonie fantastique aussi bien que le violon des Caprices de Paganini. Il s’attaqua ensuite aux symphonies de Beethoven, aux lieder de Schubert, aux opéras en vogue de Meyerbeer ou de Verdi et à ceux de Wagner, que le public connaissait moins. Le piano devenait ainsi un instrument de diffusion, de propagande ; il était aux œuvres symphoniques intransportables hors des capitales ce que la gravure était aux tableaux de maîtres : à défaut de la couleur, il rendait les formes et le mouvement, la lumière et les ombres. » Ce soir, David Fray fera son miel de cet art subtil qui offre tant de libertés à l’interprète.
Production Théâtre des Champs-Elysées
Avec le soutien d’Aline Foriel-Destezet, Grand Mécène de la saison artistique du Théâtre des Champs-Elysées