Wiener Philharmoniker
Zubin Mehta | direction
Pinchas Zukerman | violon
Zubin Mehta et les Wiener dans un rendez-vous où le solaire Mozart précède le crépusculaire Bruckner.
Mozart Concerto pour violon n° 3 K. 216
Bruckner Symphonie n° 9
Le Troisième Concerto pour violon de Mozart se présente comme une succession d’épisodes radieux, malicieux, puis enflammés, tendus par une même ligne poétique. L’archet doit se jouer de toutes les embûches, mais Pinchas Zukerman connaît les enjeux de cette page solaire comme nul autre. Dans un esprit bien différent, Bruckner écrivit sa Neuvième symphonie en ayant conscience qu’elle serait sa dernière et choisit d’ailleurs intentionnellement la tonalité de la Neuvième de Beethoven, ré mineur. De 1891 à fin 1894, il en rédigea les trois premiers mouvements, puis il se battit pendant près de deux ans avec son Finale qu'il laissa inachevé. Le musicien ne l’entendra jamais jouée mais elle a toujours exercé une puissante fascination sur des générations de chefs. Elle représente sans conteste le couronnement artistique de toute la vie du musicien. Il y a une quinzaine d’années, Zubin Mehta avait donné cette symphonie lors de l’une de ses venues, déjà avec les Wiener, mise alors en regard avec l’ultime de Haydn. Ce soir, il a fait le choix de nous offrir un rayon de soleil mozartien avant le crépuscule de Bruckner.
Production Théâtre des Champs-Elysées