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Orchestre de chambre de Paris

Tabita Berglund | direction
Alban Gerhardt | violoncelle 

Programme miroir entre Elgar et Schubert, passionnante et rare confrontation.

Photo de Alban Gerhardt © Kaupo Kikkas
Alban Gerhardt © Kaupo Kikkas
Photo de Tabita Berglund © Nikolaj Lund
Tabita Berglund © Nikolaj Lund

Svendsen Zorahayda, légende pour orchestre, op. 11
Elgar
 Concerto pour violoncelle op. 85 
Schubert  Symphonie n° 8, D. 759 « Inachevée » 

Lorsque Schubert compose sa Symphonie n° 8, « l’Inachevée », il est à un moment charnière de sa carrière. Situation que partage Elgar, pour des raisons différentes, avec son Concerto pour violoncelle.  Dans sa Symphonie n° 8 (1822), Schubert cherche à conquérir la grande forme tout en s’émancipant du modèle beethovénien. Il s’interrompt au début du « Scherzo », conscient de ne pas se maintenir à la hauteur des pages précédentes. Mais les deux premiers mouvements, émaillés d’éclats aussi saisissants qu’inattendus, suffisent à faire de cette symphonie une œuvre accomplie. En 1918, la victoire des Alliés stimule la créativité d’Elgar, qui écrit alors plusieurs partitions majeures : son Concerto pour violoncelle, tantôt mélancolique, tantôt véhément ou espiègle, s’est imposé comme l’une des principales œuvres pour violoncelle du XXe siècle. À découvrir : la musique passionnée de Zorahayda (1874) du Norvégien Johan Severin Svendsen, inspirée d’une légende mauresque.

Production Orchestre de chambre de Paris