Orchestre de chambre de Paris
Tabita Berglund | direction
Alban Gerhardt | violoncelle
Programme miroir entre Elgar et Schubert, passionnante et rare confrontation.
Svendsen Zorahayda, légende pour orchestre, op. 11
Elgar Concerto pour violoncelle op. 85
Schubert Symphonie n° 8, D. 759 « Inachevée »
Lorsque Schubert compose sa Symphonie n° 8, « l’Inachevée », il est à un moment charnière de sa carrière. Situation que partage Elgar, pour des raisons différentes, avec son Concerto pour violoncelle. Dans sa Symphonie n° 8 (1822), Schubert cherche à conquérir la grande forme tout en s’émancipant du modèle beethovénien. Il s’interrompt au début du « Scherzo », conscient de ne pas se maintenir à la hauteur des pages précédentes. Mais les deux premiers mouvements, émaillés d’éclats aussi saisissants qu’inattendus, suffisent à faire de cette symphonie une œuvre accomplie. En 1918, la victoire des Alliés stimule la créativité d’Elgar, qui écrit alors plusieurs partitions majeures : son Concerto pour violoncelle, tantôt mélancolique, tantôt véhément ou espiègle, s’est imposé comme l’une des principales œuvres pour violoncelle du XXe siècle. À découvrir : la musique passionnée de Zorahayda (1874) du Norvégien Johan Severin Svendsen, inspirée d’une légende mauresque.
Production Orchestre de chambre de Paris