Calendrier

Orchestre de chambre de Paris

Philipp von Steinaecker | direction
Beth Taylor | mezzo-soprano
Andrew Staples | ténor 
Chanteurs lauréats de la Fondation Royaumont

L’ambitieux programme de faire résonner cantate de Bach et Le Chant de la terre de Mahler.

Photo de Philipp von Steinaecker © Annemone Taake
Philipp von Steinaecker © Annemone Taake

Bach  Ich elender Mensch, wer wird mich erlösen, cantate BWV 48
Mahler  Das Lied von der Erde (arrangement de Glen Cortese, 2006) 

Si la cantate BWV 48 exprime la souffrance de l’homme conscient de ses fautes, Le Chant de la Terre la douleur de l’être devant la vanité de sa condition, Bach et Mahler laissent aussi entrevoir une possibilité d’apaisement. Mahler aimait particulièrement la cantate BWV 48 (1723), qu’il aurait peut-être même dirigée. A-t-il été sensible à sa trajectoire, de la lamentation à l’espoir ? De tels sentiments sont présents dans les poèmes chinois du VIIIe siècle mis en musique dans Le Chant de la Terre (1909), arrangé pour orchestre de chambre par Glen Cortese. Célébration de la beauté de la nature et de sa fragilité, joie exubérante de l’homme ivre, solitude douloureuse, angoisse à l’approche de la mort : les émotions alternent jusqu’au dernier mouvement, qui scelle la réconciliation de l’homme et du monde.

Production Orchestre de chambre de Paris