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Semele

Georg Friedrich Haendel 

L’une des dernières pages de Haendel servie par une équipe de haut vol avec notamment Pretty Yende, Ben Bliss et Emmanuelle Haïm.  

Dessin de maquette de décor de Semele © Annemarie Woods
Maquette de décor de Semele © Annemarie Woods
Photo d'Emmanuelle Haïm © Marianne Rosensthiel, Olivier Mears © Sebastian Nevols
Photo d'Emmanuelle Haïm © Marianne Rosensthiel, Olivier Mears © Sebastian Nevols
Pretty Yende, Ben Bliss - DR
Pretty Yende, Ben Bliss - DR

Emmanuelle Haïm | direction
Oliver Mears | mise en scène
Annemarie Woods | scénographie et costumes
Sarah Fahie | chorégraphie
Fabiana Piccioli | lumières

Pretty Yende | Semele 
Ben Bliss | Jupiter
Alice Coote | Junon
Brindley Sherratt | Cadmus / Somnus
Niamh O’Sullivan | Ino
Carlo Vistoli | Athamas
Marianna Hovanisyan | Iris

Orchestre Le Concert d’Astrée
Chœur Le Concert d’Astrée | direction Richard Wilberforce

Semele illustre la plénitude de la forme oratorio qui caractérise les dernières compositions de Haendel. En ce début des années 1740, la mode de l’opéra italien est définitivement passée à Londres alors que Haendel se lance dans l’écriture de ses ultimes pièces. Verront alors le jour Saul, L’Allegro, il Penseroso ed il Moderato, Le Messie et Samson. Semele fut son dernier oratorio en 1744 et donné comme tel sans mise en scène ni décors et en y convoquant des grands chœurs si caractéristiques du genre. Mais « on ne se refait pas » et tout dans cette page évoque l’opéra, le livret tragi-comique, l’habile succession des scènes, la virtuosité des airs solistes… Un opéra qui ne dit pas son nom mais qui assure pleinement l’héritage de toute une vie de composition.
Emmanuelle Haïm est une interprète plus qu’aguerrie à Haendel, compositeur qu’elle fréquente depuis très longtemps. C’est d’ailleurs avec un programme Haendel (Apollo e Dafne et Il Delirio amoroso) qu’elle fait ses premiers pas de cheffe ici en janvier 2002 ; suivront le Dixit Dominus, Tamerlano, Theodora, Il Trionfo, Le Messie… et de tant d’autres pages de Charpentier, Lully jusqu’à Mozart dans l’Europe entière (dont une récente Semele déjà à l’Opéra de Lille). Autour du couple Ben Bliss (Jupiter) et Semele (Pretty Yende), la Junon d'Alice Coote devrait donner du « fil à retorde » aux amoureux jusqu’au dénouement final. Une grande leçon de vocalité à prévoir et à déguster sans modération.

NOUVELLE PRODUCTION
Coproduction Théâtre des Champs-Elysées | Covent Garden Royal Opera House 
Mediawan, mécène de l’opéra Semele