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Le Comte Ory

Gioachino Rossini 

Un Rossini tardif baigné de légèreté comique, mais faisant la part belle à l’élégance de l’esprit français. Le rôle parfait pour Cyrille Dubois.

Photo de Cyrille Dubois © Jean-Baptiste Millot
Cyrille Dubois © Jean-Baptiste Millot
Photo de Patrick Lange © Neda Navaee
Patrick Lange © Neda Navaee

Cyrille Dubois | Le Comte Ory
Sara Blanch | La Comtesse Adèle
Ambroisine Bré | Isolier
Monica Bacelli | Ragonde
Nicola Ulivieri | Le Gouverneur
Sergio Villegas-Galvain | Raimbaud
Marielou Jacquard | Alice  
Lucas Pauchet, Flore Royer, Pierre Barret-Mémy | Trois Coryphées         

Patrick Lange | direction
Orchestre de chambre de Paris
Chœur de Chambre de Rouen et Chœur Sorbonne Université | direction Frédéric Pineau 

Créé à l'Académie royale de musique (Opéra de Paris) le 20 août 1828, avant-dernier opéra du musicien, Le Comte Ory est une œuvre profondément atypique. En 1828, Rossini est installé à Paris depuis 1824 et à tout juste 36 ans, il a déjà derrière lui un catalogue imposant de 34 opéras. Il est alors le compositeur le plus célèbre d'Europe. L’ouvrage est à la fois une œuvre légère, parfois comique, mais musicalement délicate et raffinée.  Le livret, dû en partie à Eugène Scribe, s'inspire d'un vaudeville de 1817 basé sur une romance picarde du XIe siècle racontant comment un seigneur libertin, le Comte Ory, décide de s'introduire dans un couvent pour séduire l'abbesse tandis que ses chevaliers s'occupent des autres nonnes. Mais l’affaire ne connaîtra pas le résultat escompté… Musicalement Rossini réussi l’heureux mariage du réemploi (certaines parties du Voyage à Reims) et de l’assimilation de l’esprit français. Un Rossini ironique certes, mais tout en subtilité et dont Cyrille Dubois devrait porter haut les couleurs.

Coproduction Les Grandes Voix | Théâtre des Champs-Elysées