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Deborah

Georg Friedrich Haendel 

Un rare oratorio biblique en anglais de Haendel qui nous offre l’occasion de retrouver Ton Koopman et Jakub Józef Orliński.

Photo de Ton Koopman © Eddy Posthuma de Boer
Ton Koopman © Eddy Posthuma de Boer
Photo de Sophie Junker © Jean-Baptiste Millot
Sophie Junker © Jean-Baptiste Millot
Photo de Jakub Józef Orliński © Jiyang Chen
Jakub Józef Orliński © Jiyang Chen

Sophie Junker | Deborah
Jakub Józef Orliński | Barak
Sophia Patsi | Sisera
Wolf Matthias Friedrich | Abinoam

Ton Koopman | direction
Amsterdam Baroque Orchestra & Choir 

Entre le 27 janvier et le 10 juillet 1733, Haendel offre au public londonien 3 premières : 27 janvier, première d’Orlando suivi un peu moins de deux mois plus tard, le 17 mars par celle de Deborah puis le 10 juillet par celle d’Athalie, ces deux derniers sous la forme oratorio et en anglais. C’est dire la productivité du compositeur en ce début de décennie, poursuivant le rythme déjà soutenu de ses précédents opus (notamment les chefs-d’œuvre Giulio Cesare et Rodelinda). Deborah est le second oratorio qu’il composa sur un sujet biblique et en langue anglaise, son pays d’adoption depuis 1727. Délaissant les stars italiennes de l’époque, Haendel se tourne vers les voix anglaises, le plus souvent issues des excellents chœurs dont regorgent Londres à cette époque. Il y là une nette volonté de se rapprocher du public en lui offrant un récit qu’il est à même de comprendre et donc sans doute d’apprécier. Comme il était d’usage à l’époque, et particulièrement pour Haendel, certaines parties proviennent d’œuvres antérieures du musicien, ce qui n’enlèvent en rien à la cohésion musicale et dramatique de l’ouvrage.

Production Théâtre des Champs-Elysées