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Un Dimanche avec... Félicien Brut

Photo de Félicien Brut © Manuel Braun
Félicien Brut © Manuel Braun

Félicien Brut aime célébrer tous les répertoires de l'accordéon, de la musique de chambre au concerto en passant par le musette. Sur les pas de Richard Galliano, l’accordéoniste virtuose défend un instrument populaire par excellence. A l'occasion de son premier Concert du Dimanche Matin le 10 novembre 2024, il s'est prêté au jeu du questionnaire du Dimanche...

Au saut du lit…
Je fais couler un café et j’allume une cigarette.

Thé ou café ?
Café, le matin au réveil et tout au long de la journée !

Une chose que vous ne faites jamais le dimanche ?
Un concert à 11h au Théâtre des Champs-Élysées… mais il paraît que cela va changer très vite !

Un rituel du dimanche ?
Aucun. Des rituels d’avant concert oui, beaucoup ! Mais ils sont vrais le dimanche comme les autres jours de la semaine. 

Une couleur, une odeur, un son ?
Le gris bleu de l’aube automnale, celui qui nous accompagne lorsque nous rentrons très tard de notre soirée du samedi et que le jour se lève avant que nous soyons endormis.
Le parfum de la dernière personne que j’ai aimée follement, comme un résidu de bonheur.
Le « A voté » qui résonne au bureau de vote, parce que j’aime la politique et les dimanches d’élections.

Correspondances entre Camus et Casarès


Une lecture du dimanche ?

Un peu de la correspondance entre Albert Camus et Maria Casarès pour se rappeler ce qu’est l’amour.

Le jogging : sport ou vêtement ?
Uniquement pour le sport, donc pas souvent !


Si dimanche était un tableau ?

Le Déjeuner des canotiers de Renoir, forcément. J’aime imaginer que les personnages quittent ensuite la table pour aller danser sur quelques airs de musette en ce bel après-midi d’un dimanche estival. 

La musique du dimanche ?
Une chanson de Barbara, une de mes chansons préférées : L’Ile aux mimosas. Car, si le dimanche clôture la semaine, il ouvre aussi la suivante et, comme le chante Barbara, « il n’est pas trop tard » ! 

Le Déjeuner des canotiers, Pierre-Auguste Renoir, Washington - Phillips Collection
Le Déjeuner des canotiers, Pierre-Auguste Renoir, 1880-81, Washington - Phillips Collection

 

La cuisine du dimanche ?
Celle de mon enfance, celle de mes parents. Le déjeuner familial du dimanche midi a longtemps eu une place à part. Mon père et ma mère cuisinaient beaucoup. Malheureusement, ils ne m’ont pas transmis ce talent et cette passion. 

Famille ou amis ?
Longtemps j’ai dédié le dimanche à la famille alors que le samedi soir était réservé aux amis. Avec mon métier un peu bizarre aujourd’hui, les dimanches comme les samedis sont plutôt dévolus à mon accordéon et, par chance, au public qui vient m’écouter en concert ! 

Le cinéma du dimanche ?
Un vieux film, plutôt drôle pour éviter la mélancolie du dimanche… Avec Louis de Funès par exemple.

Un souvenir d’enfance du dimanche ?
Le visage d’Anne Sinclair qui apparaît à 19h sur le petit écran, l’immanquable rendez-vous dominical de 7 sur 7 !

Le blues du dimanche soir ?
Très longtemps oui ! Enfant, adolescent mais encore plus jeune adulte. A l’époque, je rentrais chaque semaine en Auvergne passer le week-end et j’étais toujours très triste de repartir, donc très sujet au blues du dimanche soir. Les choses ont changé aujourd’hui. Ce blues a totalement disparu. Mon rythme de vie est très différent, souvent très soutenu. Le dimanche est finalement presque devenu un jour comme un autre.  

Un dimanche de rêve ?
Un déjeuner en terrasse, au soleil, avec tous ceux que j’ai aimés et qui sont partis trop tôt. Ils reviendraient spécialement pour l’occasion, rencontreraient ceux que j’aime énormément aujourd’hui. Ils s’entendraient bien, c’est certain. On écouterait un peu d’accordéon peut-être. Ce serait un sacré dimanche !