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Le portrait d'Isabelle-Anne Person

Depuis quand avez-vous intégré les équipes du Théâtre des Champs-Elysées ?

Alors que je travaillais à L’Odéon Théâtre de l’Europe, j’ai reçu un appel de Michel Franck qui souhaitait me rencontrer au sujet d’une création de poste au sein du Théâtre des Champs-Elysées. Michel m’a fait confiance, et ce qu’il m’a proposé était un défi passionnant qu’il aurait été difficile de refuser. Après un rendez-vous avec Monsieur Soubie - qui restera dans ma mémoire tant l’échange était fluide - la Direction des Publics & du Développement est née au début de la saison 2011-2012. Les principaux objectifs étaient la réussite des célébrations du Centenaire du Théâtre des Champs-Elysées, la création du Cercle des Mécènes, et créer de nouvelles dynamiques pour mettre en avant la programmation du TCE.

Ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

Nous avons une chance inouïe de travailler dans le milieu du spectacle vivant, d’avoir comme missions de faire connaitre les trésors artistiques de la programmation du TCE, de développer les actions à destination des publics, d’imaginer des partenariats, de nous interroger sur nos pratiques, sur ce que nous devons améliorer, ce qu’il est primordial de conserver afin que l’identité unique de ce lieu perdure tout en évoluant et soit reconnue par un public de plus en plus large et divers. Et cela n’est possible que grâce à une équipe impliquée autour de moi et des collaborations internes de plus en plus fructueuses.

L’œuvre que vous avez hâte de (re)découvrir la saison prochaine ?

Il me semble difficile de se limiter à une seule œuvre. Je viens du monde du théâtre et de la danse, aussi j’ai une sensibilité presque innée pour le spectacle « total » comme le sont l’opéra mis en scène et la danse, mais je reste curieuse et aime découvrir ce que je connais peu. C’est au TCE que j’ai appris à apprécier les œuvres baroques et ces voix si singulières qui m’emportent ailleurs, de sublimes pianistes et tant d’autres interprètes. Mais s’il faut choisir, je dirais Boris Godounov de Moussorgski car je ne l’ai jamais vu et qu’il faut savoir réentendre ce que les artistes disent sur l’héritage de la violence et ses conséquences, particulièrement de nos jours, Le Boston Ballet pour la pièce de Killian et surtout la dernière pièce du génial Forsythe sur la musique de James Blake.

Pourquoi « Cercle des Mécènes » ?

J’avoue ne pas me souvenir précisément. Avec Julia, nous avons certainement dû tenter plusieurs titres. Ce que nous souhaitions à l’époque, c’était de rassembler autour du Théâtre, de sa programmation et des artistes qu’il défend des personnes ayant des sensibilités communes, un même attachement au lieu et qui auraient la possibilité de s’investir autrement qu’en étant – ce qui est déjà un cadeau - des spectateurs passionnés et fidèles.

Une anecdote à nous partager sur la création du Cercle des Mécènes ?

Il est toujours très enthousiasmant et vivifiant d’être à la naissance de quelque chose. Nous étions portées par une énergie particulière et par le soutien de Michel, M. Soubie et des équipes du Théâtre.

Je n’ai pas en mémoire d’anecdote précise. Ce qui me reste de la saison de la création du Cercle doublée des festivités du Centenaire, est une sensation de tourbillon. Nous avons mis toute notre énergie pour qu’il nous ressemble et que chaque mécène soit accueilli dans ce Cercle comme étant unique et précieux.

Un mot à adresser aux Membres du Cercle ?

Longue vie au Cercle des Mécènes grâce à vous toutes & tous et aux bons soins de Julia et de son équipe.