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Le portrait de Marie Motti

Quel est votre fonction actuelle au sein du Théâtre ?

J’occupe, depuis la réorganisation du service, un poste de « référent » au sein de l’équipe d’accueil, après avoir été cheffe ouvreuse. Je demeure "hôte d’accueil", comme on dit désormais, plus spécifiquement affectée à la fameuse loge d’honneur.  La corbeille est donc l’étage où l’on me trouve.

Il me revient, par ailleurs, de répartir les membres de l’équipe selon les différentes configurations de salle pour permettre un placement optimal, je travaille en articulation avec le planificateur Jean Philippe Raibaud et également avec le service RH pour la finalisation des données salariales de l’équipe.

Avant j’ai beaucoup travaillé avec les syndicats.


Depuis combien de temps travaillez-vous au Théâtre des Champs-Elysées et pourquoi avoir choisi d’y travailler ?

Ça ne nous rajeunit pas… Depuis longtemps. J’y suis arrivée en dépannage ouvreuse pour quelques mois, en appoint, à l’époque, de mes autres activités (universitaires : doctorante en histoire de l’art contemporain – sciences humaines et artistiques) – je suis toujours là, quasi vingt ans plus tard…

C’est indéniablement un lieu spécial, une salle singulière. Elle a une dimension onirique pour moi - à la fois un effet de son architecture sans doute, et surtout de ce qui s’y déroule, ce dont elle résonne, suspendue hors du temps ordinaire.


Ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

Essayer de sourire quelque soient les circonstances. Ma fonction est d’accueillir, d’être à l’écoute et de faire en sorte que l’équipe pratique l’hospitalité, c’est une valeur importante pour moi.

Et puis aussi de se faire « vigie » de la musique, il est plaisant de protéger les conditions de réception de ce qui se passe sur scène, qui est si puissant et si fragile – vivant.

Avec qui travaillez-vous au quotidien ?

L’équipe d’accueil en son entièreté avec Jean Philippe Raibaud à sa tête, sous l’égide de Valérie Turban et d’Isabelle Anne Person et avec le public bien sûr.

Quel est le premier morceau de musique que vous vous souvenez avoir entendu dans votre vie ?  

Je ne me souviens pas du premier mais, d’aussi loin que je me souvienne, je suis sensible à la dimension sonore, sans hiérarchie – pour le meilleur et pour le pire…  Cela me permet une écoute de la musique sans préjugés, ouverte.  

Au TCE, mon oreille a l’occasion d’être saisie, de nombreux moments de grâce, ils traversent les murs. Elle vibre beaucoup au baroque, à la voix.

Une rencontre qui vous a particulièrement marquée au Théâtre des Champs-Elysées ?

Des rencontres, il y en a eu tant, beaucoup trop pour en isoler une : des collègues de toutes générations devenus amis, des spectateurs aussi mais également des œuvres, des interprétations...

J’ai beaucoup appris dans cet endroit, à observer le travail des autres : technique, artistes et producteurs compris, des relations humaines également…

Pour vous, le Cercle des Mécènes c’est…

Ce sont des mélomanes impliqués !