Un dimanche avec… Elīna Garanča
L’une des mezzo-sopranos les plus reconnues du moment, Elīna Garanča partage sa vie entre Riga, en Lettonie, et Gibraltar, au sud de la péninsule ibérique, où habite la famille de son mari, le chef d’orchestre Karel Mark Chichon. Avant de la recevoir en récital au Théâtre le 14 octobre prochain, nous nous sommes demandé ce qu’une star lyrique faisait le dimanche…
Au saut du lit…
Elīna Garanča : Je bois au moins une demi bouteille d’eau. Ensuite du thé vert, puis j’allume mon téléphone pour voir ce qui s’est passé pendant la nuit.
Un rituel du dimanche ?
EG : A la maison : sans hésiter, faire des pancakes avec nos deux filles. Elles cassent les œufs et mélangent la farine et le lait, et pendant que je cuisine, elles mettent la table avec du sirop de chocolat et du beurre de cacahuète et je prépare du café et des toasts.
Une couleur, une odeur, un son qui vous font penser au dimanche ?
EG : Tous les jours, une couleur différente. J’adore l’odeur de la nature après un orage. Un son ? Le silence !
Une lecture du dimanche ?
EG : Rien ! Le dimanche, je garde mon esprit libre.
Le jogging : est-ce un sport ou un vêtement ?
EG : Je n’ai jamais vraiment compris la place du jogging dans le sport ! Soit vous courez, soit vous marchez, mais quelque chose entre les deux me semble indécis.
La musique du dimanche ?
EG : Ce que nos filles décident ! Le mieux : pas de musique du tout.
La cuisine du dimanche ?
EG : Le petit-déjeuner avec des pancakes.
Le blues du dimanche soir ?
EG : Je n’en ai jamais.
S’il n’y a pas de dimanche, que préférez-vous, une journée de répétition ou de spectacle ?
EG : Ça dépend. De mon état d’esprit, du rôle, de l’endroit, du temps que j’y passe, de mon état de santé. En général, j’aime les représentations. J’ai besoin du public pour être inspirée.
Un dimanche de rêve ?
EG : Loin de la technologie moderne et des téléphones et du bruit et des e-mails. Être dans la nature et avec ma famille ! Avec un peu de chance, à la maison !